22 Novembre 2021
Huawei chercherait à concéder sous licence ses conceptions de Smartphones dans le cadre de ses dispositions visant à contourner les sanctions américaines qui bride son activité dans le domaine de la téléphonie mobile et par la même occasion, sauver son activité sur le segment de la téléphonie mobile.
Le géant chinois de technologie, qui était il y a peu de temps encore l'un des leaders mondiaux des Smartphones, a vu son activité décliner peu à peu depuis que l'administration Trump a appliqué des sanctions à son égard, le privant ainsi de tous les services Google, notamment : Android, Gmail, Youtube... À présent, Huawei cherche à concéder sous licence ses conceptions à des sociétés tierces et à maintenir en vie son activité qui est sérieusement en difficulté.
C'est ce qu'affirme un rapport de Bloomberg. Il allègue que Huawei est en train de négocier des accords avec Xnova, une unité de la société d'État China Postal and Telecommunications Appliances Co. (PTAC), ainsi qu'avec le fabricant chinois d'équipements de télécommunications TD Tech Ltd, pour fabriquer des téléphones portables selon les conceptions de Huawei.
Dans le cadre des sanctions actuelles, Huawei n'a pas le droit de traiter avec Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. et Qualcomm Inc., ce qui coupe l'ancien leader chinois des lignes d'approvisionnement indispensables pour les processeurs et les modems. En utilisant ces autres sociétés pour fabriquer ses combinés, Huawei aurait essentiellement accès aux technologies de puce nécessaire, ainsi qu'au Google Play Store, bien que de manière quelque peu détournée.
Le même rapport affirme que les ingénieurs de Huawei ont déjà commencé à modifier les circuits de certains modèles d'appareils de la marque qui fonctionnent actuellement avec les puces HiSilicon afin de les préparer à d'éventuelles alternatives Qualcomm et MediaTek.
Cette décision pourrait être considérée pour certains comme un acte désespérée de la part de Huawei. Les ventes de son activité grand public ayant diminué au cours des quatre derniers trimestres consécutifs, cela s'explique facilement. A noter que la firme chinoise a déjà vendu sa sous-marque Honor, qui est désormais exempte de toutes sanctions américaines.
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