En début de semaine dernière, les sénateurs républicains américains dirigés par Marco Rubia ont exhorté l'administration Biden à mettre Honor sur liste noire. Cette marque qui est une ancienne filiale du géant chinois de la technologie Huawei, avait auparavant été désignée comme une menace pour la sécurité nationale.

Selon un rapport du SCMP, les sénateurs américains ont envoyé une lettre à la maison blanche le 14 octobre dernier. Dans cette lettre, Honor était décrit comme une entité qui est un "bras" du gouvernement chinois. La lettre ajoute en outre que le fabricant de Smartphones chinois a également accès aux technologies américaines qui sont actuellement refusées à son ancienne marque mère, Huawei. En d'autres termes, les sénateurs cherchent à mettre la société hors jeu sur la liste noire de la même manière qu'il l'ont fait avec Huawei.

Marco Rubio a écrit que la scission d'Honor avait permis à Pékin "d'esquiver efficacement un contrôle critique des exportations américaines". Pour ceux qui ne le savent pas, Huawei avait vendu sa sous-marque " Honor " en novembre 2020 pour assurer sa survie. La lettre indiquait également qu'" en n'agissant pas en réponse, le ministère du Commerce risque de créer un dangereux précédent et de communiquer aux adversaires que nous n'avons pas la capacité ou la volonté de punir l'ingénierie financière flagrante d'un régime autoritaire ".

Malheureusement, Honor ainsi que le département américain du Commerce et l'ambassade de Chine à Washington n'ont pas encore réagi aux demandes de commentaires concernant cette affaire pour le moment. Huawei a également refusé de s'exprimer sur la question, mais a souligné dans une déclaration précédente dans laquelle il assurait qu'il ne détiendrait aucune action ni ne serait impliqué dans la gestion de son ancienne marque Honor de quelque manière que ce soit.